Paris, septembre 2000. Quartier des Champs-Élysées. Un homme est tué de huit balles dans le corps. Le tueur casqué tire une dernière balle dans la nuque et s’enfuit à moto. Dans la minute, le quartier est bouclé. Les plus hauts responsables de la Police judiciaire défilent devant le corps. Un policier révèle l’identité de l’homme. Max Vander dit le Belge est un beau voyou, Marseillais de cœur, Parisien de raison. La nouvelle fait bientôt les gros titres. Règlement de compte en plein jour. Le dernier parrain de Marseille vient d’être assassiné. Au bout de la rue, un homme observe. Son rendez-vous avec le juge de paix n’aura jamais lieu. Pour cet honorable correspondant du Milieu, le meurtre du Belge agit comme un détonateur : il doit honorer sa dette, trouver les commanditaires, dérouler le fil de la carrière de Max. Relations, associations, amours et trahisons. Du Vieux-Port à Paris, en passant par la Corse, Beyrouth, Cuba et Miami.
Marseille. 1956. Quartier de la Belle de Mai. Max a dix ans. Adopté par un patron de bistrot puis par une bande de malfaiteurs, il découvre les vols à la roulotte et l’école de la débrouille. Tirant profit du proxénétisme et de braquages audacieux, le Belge monte à Paris où il intègre les filières de l’héroïne. Mais, à Marseille, Nyta le Napolitain va bouleverser ses projets en éliminant ses meilleurs amis…
Premier tome de la vie du Belge, Emboucaner la planète inaugure la formidable saga d’un demi-siècle de grand banditisme et de trafics à travers le monde. Construit à partir d’archives et de nombreux témoignages, il prend la forme inédite du roman policier d’investigation. Le Ellroy français.

« C’était un personnage de roman. Ceux qui détiennent vraiment le pouvoir ont sans doute eu intérêt à faire croire que c’est lui qui a mené la guerre contre le redouté Tany Zampa. Il était un chiffon que l’on agite devant la justice, la police et la presse, qui permet aux vrais généraux de prospérer tranquillement. Il a fini sa vie à Paris alors que les décisions importantes se prennent toujours à Marseille ou en Corse. Le Belge n’était en quelque sorte que l’ambassadeur de ses amis marseillais dans la capitale. »
Thierry Colombié

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